La vérité sur 7 mythes sur la masturbation

Masturbation myths

La masturbation est une fonction physique normale. « C’est aussi naturel que d’aller aux toilettes ou de respirer de l’air », explique Susan Kellogg-Spadt, PhD, directrice de la médecine sexuelle féminine au Centre de médecine pelvienne de Rosemont, en Pennsylvanie.

Et pourtant, pour certaines personnes, la masturbation est encore stigmatisée, ce qui a conduit à la désinformation et à de nombreux mythes sur la masturbation. Lisez ce qui suit pour savoir ce qui est vrai et ce qui est faux lorsqu’il s’agit de sexe en solo.

Mythe 1 : les personnes en couple ne se masturbent pas

La réalité : « Les gens se masturbent, qu’ils soient en couple ou célibataires », explique Justine Marie Shuey, docteur en sexologie, diplômée de l’université de Philadelphie. « Certains sont jaloux lorsque leur partenaire se masturbe parce qu’ils pensent qu’il les trompe, ou parce qu’ils ne sont pas assez bons [au lit]. Mais il est important de comprendre que les gens ont différents niveaux de désir sexuel – tous sont totalement sains et normaux, et certains impliquent une masturbation ».

The Truth About 7 Masturbation Myths

Mythe n°2 : une masturbation excessive peut entraîner des troubles de l’érection

La réalité : « Le dysfonctionnement érectile ne résulte pas de la masturbation », déclare le Dr Spadt. « Ce qui peut se produire chez les hommes ou les femmes, c’est que vous vous masturbez fréquemment et que vous vous habituez à un certain toucher, qu’il s’agisse de vibrations ou de votre propre main ». C’est pourquoi, dit-elle, « vous pouvez vous habituer à cette sensation et avoir plus de difficultés à avoir un orgasme avec votre partenaire ».

Mythe 3 : la masturbation n’est pas un élément normal du développement sexuel

La réalité : Une étude publiée dans JAMA Pediatrics et portant sur plus de 800 adolescents de 14 à 17 ans a révélé que 74 % des garçons et plus de 48 % des filles se masturbent – et c’est une bonne chose, selon le Dr Shuey. C’est une bonne chose, selon le Dr Shuey. « Il est tout à fait sain pour les personnes de tout âge de se masturber », dit-elle.

Mythe 4 : La masturbation ne présente aucun avantage pour la santé

La réalité : « La masturbation présente un certain nombre de bienfaits pour la santé », affirme M. Shuey. « Ils comprennent un meilleur sommeil, une réduction du stress et de la tension, moins de maux de tête, une meilleure concentration, une plus grande estime de soi, une apparence plus jeune et une meilleure forme physique ». Il existe également un certain nombre d’avantages spécifiques en matière de santé sexuelle pour les femmes – en particulier les femmes âgées – notamment une diminution de la sécheresse vaginale et des douleurs lors des rapports sexuels.

Mythe n°5: on peut trop se masturber

La réalité : La masturbation ne devient excessive que si elle sert à échapper à des problèmes dans votre relation, si elle commence à affecter votre santé ou si elle se transforme en un substitut aux expériences de la vie réelle. En outre, si la masturbation provoque des douleurs physiques, des problèmes émotionnels (vous ne pouvez penser à rien d’autre), des problèmes relationnels ou des problèmes d’accoutumance (lorsque seul le type de stimulation que vous effectuez pendant la masturbation vous permet d’atteindre l’orgasme), elle peut être un signal de réduction, explique M. Spadt. Mais très peu de gens en arrivent à ce stade, note-t-elle.

Mythe n°6 : les gens ne se masturbent que lorsqu’ils sont seuls

La réalité : « Certaines personnes se masturbent ensemble, et elles intègrent la masturbation dans leur répertoire sexuel », dit Spadt. Certains couples aiment se regarder se masturber, et d’autres aiment se masturber pour atteindre l’orgasme après d’autres formes de contact sexuel. La masturbation mutuelle est également un excellent moyen d’avoir des relations sexuelles protégées et de prévenir les grossesses non désirées.

Mythe n°7 : la masturbation vous rendra aveugle

La réalité : « De nombreux mythes sur la masturbation, comme celui-ci, remontent à l’époque où les gens croyaient que le sexe n’était destiné qu’à la procréation », explique Shuey. Comme la masturbation n’est pas destinée à la procréation, elle était considérée comme problématique. « Les gens croyaient aussi que la masturbation pouvait conduire à la folie, à la tuberculose, aux paumes poilues et à la mort », dit-elle. « De toute évidence, aucune de ces choses n’est vraie. »

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