Douleur au cou – la traction est-elle une option ? – Centre de la douleur cervicale –

Pour les personnes souffrant de douleurs cervicales, la traction de la colonne vertébrale, également appelée traction cervicale, est une thérapie couramment utilisée. Cependant, ses bienfaits pour les douleurs cervicales n’ont pas été scientifiquement prouvés.

Dans la traction, une tension est exercée sur la tête pour la tirer vers le haut et l’éloigner du cou, ce qui étire les muscles et les ligaments autour des vertèbres de la colonne vertébrale et élargit l’espace entre les vertèbres. L’objectif est de permettre aux muscles de se détendre et aux nerfs coincés de se libérer.

Traction : Méthodes disponibles

Deux types de traction sont utilisés pour étirer la colonne cervicale :

  • La traction manuelle. Un physiothérapeute effectue ce type de traction. Le patient s’allonge sur une table, et le thérapeute utilise ses mains pour écarter la tête du cou. Pendant qu’il effectue la traction manuelle, le thérapeute peut repositionner la tête pour obtenir de meilleurs résultats, en la déplaçant sur le côté ou en tournant la tête.
  • Traction mécanique. Cette forme de traction pour la colonne cervicale implique une tension fournie par des moyens mécaniques. Une machine peut fournir la tension, ou il peut s’agir d’un système de poids utilisé avec un harnais ou une écharpe. Des sangles sont placées sur la tête du patient, puis une pression mécanique est utilisée pour éloigner la tête du cou et de la colonne vertébrale.

Traction : à quoi s’attendre

Les spécificités de la thérapie de traction qu’une personne reçoit dépendent de la source de la douleur dans son cou et sa colonne vertébrale. Dans la plupart des cas de traction mécanique, on applique un poids de 3 à 4 kg pendant une demi-heure, souvent deux ou trois fois par jour. Les thérapeutes utiliseront souvent la chaleur ou des relaxants musculaires pour rendre la traction plus efficace.

Pendant la traction, la traction sur votre colonne vertébrale peut être continue ou intermittente, là encore en fonction de votre état. Les médecins qui recommandent la traction trouvent qu’une légère pression appliquée de temps en temps est souvent la meilleure pour aider à contrôler la douleur due à une blessure ou une irritation récente. Une traction plus forte peut être utilisée pour les articulations ou les muscles qui refusent de se détendre ou de se repositionner.

Comme la traction est souvent utilisée plusieurs fois par jour, certains patients emportent parfois chez eux un système de traction mécanique à poids et à poulie pour l’utiliser. Un poids et une poulie passent au-dessus d’une porte, et la personne porte un licou attaché sur la tête. Ce système peut être utilisé lorsque le patient est assis, penché en arrière ou couché.

La traction peut être utilisée pendant des jours ou des semaines, selon le niveau de la douleur dans le cou et la façon dont le cou ou la colonne vertébrale réagit au traitement.

Traction : Qui peut en bénéficier ?

La traction a la réputation d’être un moyen efficace de traiter les douleurs cervicales, et les médecins utilisent la traction de la colonne cervicale pour traiter différentes causes de douleurs cervicales. L’étirement est censé aider à soulager les entorses et les spasmes des muscles du cou. En étirant les vertèbres de la colonne vertébrale, la traction aiderait à soulager la douleur causée par l’usure des disques vertébraux. Enfin, la traction peut libérer les nerfs coincés par la compression entre les vertèbres.

Cependant, il reste à savoir si la traction cervicale a été scientifiquement prouvée comme étant bénéfique pour les personnes souffrant de douleurs cervicales. Les chercheurs ont trouvé peu de preuves que la traction mécanique soulage la douleur ; en fait, dans certaines études, la traction sous placebo a apporté autant de bénéfices que la traction réelle. Une revue des études de recherche a conclu que les preuves actuelles ne soutiennent ni ne réfutent l’efficacité de la traction cervicale pour le soulagement de la douleur ou l’amélioration de la mobilité.

Retour haut de page