Beaucoup de gens pensent qu’une bonne nuit de sommeil est aussi facile que de mettre la tête sur l’oreiller et de fermer les yeux. Mais les personnes souffrant de troubles du sommeil se rendent compte qu’il y a bien plus que cela, à commencer par la terminologie médicale qui ressemble parfois à peine à l’anglais. Utilisez ce glossaire des termes importants liés au sommeil pour mieux comprendre votre état.
Trouble de la phase avancée du sommeil : Les personnes atteintes de ce trouble du sommeil s’endorment très tôt, généralement entre 18 et 21 heures, et se réveillent extrêmement tôt, entre 1 et 5 heures.
Luminothérapie : Utilisée pour le décalage horaire et les troubles du sommeil tels que le trouble de la phase avancée du sommeil et le syndrome de la phase retardée du sommeil, la luminothérapie vous expose à une lumière beaucoup plus vive que la lumière domestique ordinaire ; si elle est utilisée à certains moments de la journée, elle peut aider à réinitialiser votre horloge biologique.
Cataplexie : La cataplexie entraîne une perte de contrôle des muscles. Elle peut se produire dans des situations émotionnelles et chez les personnes souffrant de narcolepsie.
Rythmes circadiens : Les rythmes circadiens, contrôlés par l’horloge biologique du corps, sont les changements qui se produisent au cours du cycle de la journée, vous rendant alerte le jour et fatigué la nuit.
Pression positive continue des voies aériennes (CPAP) : Souvent utilisée pour aider à traiter l’apnée du sommeil, la CPAP utilise un compresseur d’air et un masque qui couvre le nez et la bouche. Un flux continu d’air pressurisé souffle dans vos voies respiratoires pour les empêcher de s’effondrer pendant le sommeil.
Syndrome de la phase de sommeil retardé : Ce trouble du rythme circadien vous empêche de vous endormir plus tard dans la nuit – souvent pas avant les premières heures du matin – et de dormir plus tard que la plupart des gens. Les personnes atteintes du syndrome de la phase de sommeil retardé s’endorment souvent entre 1 heure et 4 heures du matin et se réveillent entre 8 heures et 11 heures.
L’insomnie : Il s’agit de l’incapacité récurrente à s’endormir ou à rester endormi pendant une période de temps nécessaire. Elle touche jusqu’à 60 millions d’Américains chaque année.
Mélatonine : Cette hormone aide à réguler les rythmes biologiques, y compris le sommeil. Elle est produite naturellement par l’organisme et est également disponible sous forme de supplément pour aider à traiter l’insomnie et le décalage horaire.
Narcolepsie : Ce trouble du sommeil provoque des crises soudaines de sommeil profond qui durent de quelques secondes à plus d’une demi-heure. Des cataplexies, des paralysies temporaires et des hallucinations peuvent également survenir.
Apnée obstructive du sommeil : Aussi appelé apnée du sommeil, ce trouble vous fait arrêter de respirer pendant votre sommeil. Pendant les phases plus profondes du sommeil, une personne souffrant d’apnée du sommeil connaîtra des périodes où les muscles du fond de la gorge et de la trachée supérieure se détendent tellement que l’ouverture des voies respiratoires s’effondre, vous laissant sans oxygène pendant une durée allant de 10 secondes à une minute. Le manque d’oxygène finit par vous réveiller suffisamment pour que les muscles des voies respiratoires supérieures se resserrent et que l’air revienne. Souvent, mais pas toujours, l’apnée du sommeil s’accompagne de ronflements. Les personnes atteintes de ce trouble sont réveillées plusieurs fois par nuit, bien qu’elles n’en soient généralement pas conscientes, et peuvent ressentir une somnolence diurne et d’autres effets secondaires.
Trouble périodique des mouvements des membres (PLMD) : Le PLMD vous fait bouger les jambes toutes les 20 à 40 secondes, ce qui perturbe gravement votre sommeil. Les personnes atteintes de DMLA peuvent également souffrir du syndrome des jambes sans repos.
Sommeil à mouvements oculaires rapides (REM) : Le sommeil paradoxal est le stade du sommeil profond où vos yeux bougent rapidement et où votre respiration et votre rythme cardiaque sont plus rapides. C’est également le stade du sommeil où vous rêvez normalement.
Syndrome des jambes sans repos (SJSR) : Ce trouble provoque une sensation de picotement, de craquement ou de fourmillement dans les jambes. Pendant la journée, le fait de faire bouger constamment les jambes peut aider à atténuer les symptômes, mais la nuit, le SJSR peut provoquer des insomnies. Un certain nombre de personnes atteintes du syndrome des jambes sans repos présentent également un trouble périodique du mouvement des membres.